Je suis né après le début du conflit Israëlo/Palestinien, et aujourd’hui 37 ans plus tard, il est toujours là. Cela fait au fait depuis près de 70 ans que ce conflit dure. 70 longues très longues années pendant lesquelles ces peuples ne sont pas arrivés à trouver la paix.
Je me suis rendu en Palestine et en Israël du 24 septembre 2017 au 1er octobre 2017. Durant ces 7 jours, j'ai photographié des personnes dans le cadre de mon projet photographique intitulé ...« One Word » for the world.
Le but de ce projet en Palestine et en Israël était de vous montrer que sur le terrain, des milliers de personnes luttent pour qu'une cohabitation en paix soit possible, à travers de différents actions et associations. Pour n'en citer que quelques aunes que j'ai eu l'honneur de rencontrer : The Roots une association qui cultivent la terre sur un modèle de cohabitation entre Palestiniens et Israéliens & Combattants for Peace qui est une association d'anciens combattants Palestiniens et Israëliens, qui ont laissé les armes de côté afin d'unir leur forces pour une vie en paix entre les deux communautés.
J'ai crée un « aparté » tout spécial pour la Palestine et l’Israël. Je pense que vu le contexte ces pays méritaient une attention toute particulière.
J'ai photographié des personnes dans les rues des villes de ces deux pays : Tel-Aviv, Bethlehem et Jérusalem, avec des mots de paix et d'espoir inscrits sur leur fronts. Le mot "Paix" sur le front d'un soldat Israélien, alors qu'on m'a dis que cela serait impossible. J'ai vu des rabins, imams et soldats pleurer en me récitant leur ras le bol de combat, j'ai vu des personnes touchantes ne vouant pas céder sur leur dignité tout en se questionnant de quelle manière ils pouvaient avancer. Ils se trouvent à 8 km les un des autres, mais la loi leur interdit de se voir. Un mur long de 700 km et haut de plus de 10 mètres les sépare.
Nous sommes habitués à entendre que des récits de conflits à travers le monde émanant de ces deux pays, et moi je suis heureux d'avoir pu rencontrer de belles personnes et d'avoir entendu de beaux récits.
Le résultat de mon travail, je les fait imprimer sur place et je l'ai collé sur un autre mur, moins glamour que notre mur facebook, sur le mur de la honte, ce mur qui sépare les deux peuples depuis des années. Alors j'espère que ces quelques messages de paix via mes clichés, feront au moins une première brèche dans ce mur si angoissant.